
L'Enfance de Mammame
Jean-Claude Gallotta
Mammame est une chorégraphie de Jean-Claude Gallotta, créée en 1985. Autour de cette pièce qui a parcouru le monde, plusieurs générations de danseurs, plusieurs générations de spectateurs se sont retrouvées.
Adaptation d’un véritable "tube" de répertoire, ce spectacle pour jeune public transforme les danseurs de la compagnie en une bande de farfadets délurés, sous la houlette d’un trublion, Jean-Claude Gallotta lui-même, lutin agitateur et danseur.
Neuf Mammames, tantôt légers, tantôt balourds, vivaient à l’intérieur d’un théâtre et aimaient passionnément un projecteur. Ils s’y réchauffaient, tous ensemble. Mais un jour, le projecteur s’éteint et disparaît. Les Mammames vont alors affronter le froid et le triste... L’on est emporté par la troupe, dans un tourbillon, une jubilation contagieuse. Les danseurs vifs jusqu’à l’exubérance, montrant aussi fragilité et tendresse, dans une énergie à couper le souffle.
Sorte d'espèce en voie de disparition, les Mammames dansent le Cabascholle. Ces personnages espiègles et volontiers chahuteurs prennent la scène pour une cour de récréation. Les huit danseurs s'y livrent en effet aux jeux de l'enfance, parfois cruels, souvent tendres et burlesques… Ceux qui préfèrent les jeux du corps et de l'abstraction, de sons et de sens, verront d'abord dans le mot de Mammame une sorte de chenille phonétique à douze jambes. Entre légèreté et gravité, Jean-Claude Gallotta parvient tout à la fois à faire rire et à émouvoir, car les facéties et les impertinences de ses créatures nous révèlent un univers tour à tour empreint de gaieté et de mélancolie. D'aucuns y verront un paradis perdu, une terre vierge. Mammame est le lieu spontané de la découverte, il est fait de la surprise des rencontres. Grâce à des gestes singuliers qui rappellent beaucoup de nos attitudes humaines, Gallotta invente un langage jubilatoire et poétique qui amuse et touche chacun d'entre nous.
L’un des ballets emblématique de l’univers Gallotta ! Jubilatoire, Mammame fait du paradis perdu un monde léger, vivant et heureux, fait de rencontres, de lutins. Terre vierge, lieu de mutuelle découverte et de surprenante prise en compte de l’autre : tout s’envisage et devient danse. Jean-Claude Gallotta parvient tout à la fois à faire rire et à émouvoir.
Séance scolaire :
Jeudi 9 février 2006 à 14h00
Chorégraphie et mise en scène : Jean-Claude Gallotta
Assistante : Mathilde Altaraz
Costumes : Jean-Yves Langlais
Lumières : Sylvain Fabry et Jean-Claude Gallotta
Musique : Henry Torgue, Serge Houppin et Groupe Strigall
Danseurs : Théophile Alexandre, Christelle Dronne, Mathieu Heyraud, Ioulia Jabina, Simon Nemeth, Rindra Rasoaveloson, Cécile Renard, Loriane Wagner
Et un comédien : Sébastien Benes
Production : Centre Chorégraphique National de Grenoble, avec le soutien de l’Espace Malraux – Scène National de Chambéry / Savoie